L’idée d’un Dictionnaire de la Nouvelle Brachylogie est presque congénitale du concept lui-même et du champ de recherche y afférant, celui des Etudes brachylogiques. Cette idée a pris de plus en plus d’intérêt avec la multiplication des équipes de travail dans plusieurs pays et avec l’approfondissement de la réflexion sur le concept et le projet d’études. On peut dire cependant qu’elle a commencé à prendre forme avec la publication, en 2015, du livre Le Retour de Socrate. Introduction à la Nouvelle Brachylogie du Pr. Emérite Mansour M’henni, l’initiateur du concept.
Depuis, la question est devenue comme un point fixe à l’ordre du jour des principales rencontres organisées autour des études brachylogiques : à Sfax (Tunisie) en mars 2016, à Mons (Belgique) en avril 2016, à Kénitra (Maroc) en mai 2016, à Beyrouth (Liban) en octobre 2016, à Mahdia (Tunisie) le 1er décembre 2016, jusqu’à une rencontre de première récapitulation et de réflexion sur la structure d’initiation et de promotion du projet du dictionnaire, organisée à Tunis, le 2 décembre 2016, en partenariat entre la CIREB (Coordination Internationale des Recherches et Etudes Brachylogiques – Paris) et l’UREB (Unité de Recherche en Etudes Brachylogiques – Tunis El Manar).
Lors de cette rencontre, toutes les propositions ont été étudiées dans la perspective des données objectives et des objectifs escomptés, et l’accord de base sur une vision intégrée et interdisciplinaire, dans la mesure où il s’agirait de mettre en œuvre des concepts, des méthodologies et des outils relatifs à « cette nouvelle approche » qui exige un double effort concernant ses formes et son matériau encore peu assimilés.
Une option a été retenue comme proposition de base à discuter et à améliorer à l’occasion du 2° Congrès Mondial de Brachylogie (Hammamet-Tunisie du 12 au 15 avril 2016). Dans cette perspective, le dictionnaire serait réparti en quatre volets : l’archéologie du concept (brachylogie) / la brachylogie générale (outils, formes) / la « brachypoétique » / la « brachylogie appliquée ».
Il a été entendu de commencer par désigner un coordinateur de chaque volet et d’affecter un comité de coordination scientifique qui serait de sept membres et qui serait appelé à accompagner le « produit » de la genèse jusqu’à la publication.