Colloque international de la CIREB. Parrainé par La RF : Patrimoine culturel et patrimoine naturel : sauvegarde et valorisation

Colloque international de la CIREB. Parrainé par La RF : Patrimoine culturel et patrimoine naturel : sauvegarde et valorisation

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Colloque international de la CIREB

Parrainé par La Renaissance Française :

 

Patrimoine culturel et patrimoine naturel : sauvegarde et valorisation

Paris, 23 et 24 mai 2023 / Les locaux de la Renaissance Française

 

 

Il était un temps où les peuples se souciaient peu sans doute du patrimoine naturel et prenaient lentement conscience de la place qu’occupait dans leur vie le patrimoine culturel. Aujourd’hui, l’humanité entière se sent menacée dans son existence du fait d’une longue indifférence au patrimoine naturel et prend de plus en plus conscience de la nécessité urgente de faire ce qu’il faut pour éviter le pire. Cette conscience naîtrait-elle d’une intelligence culturelle de plus en plus sensible à l’intérêt qu’il y a à regarder le passé pour éclairer l’avenir ?

 

De fait, les principaux combats des temps modernes semblent se concentrer sur les questions du patrimoine naturel et du patrimoine culturel, tous deux étroitement liés et tous deux solidaires à la quête des voies lumineuses qui aideraient à repenser l’existence dans les termes d’un vivre-ensemble articulé à la postérité des disparus et à l’avenir de ceux qui sont à venir. S’affinent alors et s’aiguisent le sens d’une responsabilité partagée et le besoin d’une action solidaire pour sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine naturel et le patrimoine culturel, considérés comme les deux piliers principaux d’une vie humaine digne et en harmonie avec un progrès qui ne tourne pas le dos à l’Histoire. Ce serait un progrès qui ne cesse, au contraire, de converser avec l’Histoire et ses traces, enseignant ainsi aux hommes que, de leur côté, ils doivent converser entre eux, dans le respect de leur égalité naturelle et dans la relativité des valeurs respectives dont ils se reconnaitraient sans déni de la plateforme éthique qui les unit. Il leur enseignerait aussi le besoin et le devoir vitaux de converser avec leur environnement le plus proche comme le plus lointain, le plus minuscule jusqu’à celui d’une immensité interminable et d’un éloignement incommensurable, car l’environnement n’est pas de l’échelle d’un individu, il est cosmique tellement l’univers est d’une indéniable cohérence et d’une interdépendance insaisissable encore dans sa complexité malgré le progrès vertigineux des sciences des hommes.

Aussi voit-on l’Unesco, entre autres instances nationales et internationales, mobiliser ses moyens et diriger ses efforts dans le sens de ce nouveau militantisme pour aider l’humanité future à gagner quelque temps sur son existence condamnée à s’achever un jour, mais surtout à le gagner pour un vivre aussi heureux que possible. De leur côté, La Coordination Internationale des Recherches et Etudes Brachylogiques (CIREB) et La Renaissance Française qui parraine son initiative, sont convenues d’organiser annuellement un « Colloque international des sociétés de conversation » dans lequel une thématique spécifique sera retenue pour chaque édition. La seconde édition, programmée pour les 23 et 24 mai 2023 à Paris, a pour intitulé :

 

Patrimoine culturel et patrimoine naturel :

sauvegarde et valorisation

 

Rappelons que pour l’UNESCO, « le patrimoine naturel désigne les spécificités naturelles, les formations géologiques ou de géographie physique et les zones définies qui constituent l’habitat d’espèces animales et végétales menacées, ainsi que les sites naturels qui présentent un intérêt sur le plan scientifique, dans le cadre de la conservation ou en termes de beauté naturelle. Il comprend les aires naturelles protégées privées et publiques, les zoos, les aquariums et les jardins botaniques, les habitats naturels, les écosystèmes marins, les sanctuaires, les réserves, etc. »

 

Pour l’UNESCO aussi, « le patrimoine culturel désigne les artefacts, les monuments, les groupes de bâtiments et sites, les musées qui se distinguent par leurs valeurs diverses, y compris leurs significations symboliques, historiques, artistiques, esthétiques, ethnologiques ou anthropologiques, scientifiques et sociales. Il comprend le patrimoine matériel (mobilier, immobilier et immergé), le patrimoine culturel immatériel (PCI) intégré dans la culture et les artefacts, sites ou monuments du patrimoine naturel ».

 

Ajoutons que pour la même organisation, « le patrimoine est l’héritage du passé dont nous profitons aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir. Nos patrimoines culturel et naturel sont deux sources irremplaçables de vie et d’inspiration. […] Ce qui rend exceptionnel le concept de patrimoine mondial est son application universelle. Les sites du patrimoine mondial appartiennent à tous les peuples du monde, sans tenir compte du territoire sur lequel ils sont situés ».

 

Il serait pertinent, sans doute, de partir de ces définitions mondialement convenues, indépendamment des spécificités ajoutées par certaines parties en fonction de centres d’intérêt privilégiés dans leur approche. Cette convergence n’exclut évidemment pas l’esprit critique qui, de façon conversationnelle, peut aider à développer la pensée et à dynamiser l’élan actif dans un esprit de solidarité et de partage.

 

Dans cet objectif d’intercommunication, les organisateurs souhaiteraient rompre avec la présentation classique des communications académiques et s’orienter plutôt vers des cercles conversationnels où le communicant pose une problématique et présente son approche à un public appelé à entrer en conversation d’interrogation, de précision ou de réflexion. Une telle démarche n’aboutit peut-être pas à un consensus, et c’est tant mieux peut-être pour laisser la conversation toujours ouverte et donner le sens de la relativité des choses.

 

Toutefois, il ne serait pas de trop de suggérer quelques axes qui délimiteraient le champ de travail sur la question. On penserait à :

1 – Quelles interactions entre le patrimoine naturel et le patrimoine culturel ?

2 – Patrimoine naturel et conscience environnementale.

3 – Patrimoine et développement : Protection du patrimoine naturel. Développement durable. Soutenabilité… (protection des ressources naturelles et développement)

4 – Culture environnementale et patrimoine culturel.

5 – Patrimoine culturel et progrès.

6 – Comment converser avec l’environnement et avec le patrimoine ?

7 – Patrimoine(s) et démocratie.

*     *     *

Les modalités de soumission des propositions :

– Un texte de 500 mots sous format Word ; – l’identité de l’auteur ou des auteurs (le prénom, le nom, le statut et l’institution de rattachement, adresse, E-mail, téléphone) ;

– Durée de la communication : 15 minutes, suivies de 15 minutes de discussion

– Email d’envoi : cireb.brachylogie@gmail.com

*

Dates à retenir :

Réception des propositions : avant le 15 mars 2023

Notifications de l’acceptation des propositions : 31 mars 2023

Envoi d’un premier état du texte de la communication : 15 mai 2023

Déroulement du colloque : 23-24 mai 2023

Envoi de la version définitive du texte de la communication : 30 juin 2023

Publication des actes du colloque (Second semestre 2023 ou premier semestre 2024) : Les articles sélectionnés par le comité scientifique feront l’objet d’une publication conforme aux normes académiques internationales.

 

RESPONSABLE :

Coordination Internationale des Recherches et Etudes Brachylogiques (CIREB)

URL DE RÉFÉRENCE

cireb.brachylogie@gmail.com

 

ADRESSE

Paris (France)

 

 

Coordination scientifique et direction du comité d’organisation : Mansour M’HENNI (Président de la Cireb) et Denis FADDA (Président international de La Renaissance Française)

  

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